Préambule


A "la flash 1 team" l'équipe des douze tellement hétéroclite sur le papier mais qui a su distiller suffisamment de bonne humeur pour estomper les différences et faire prendre la mayonaise. Comme quoi, il ne faut surtout pas se fier aux apparences car l'habit ne fait pas le moine.
Après seulement 2 jours de bateau, nous étions devenus inséparables : il nous a fallu un étage rien que pour nous à l'hôtel, le même circuit, une seule grande table aux restaurants... Personne n'avait vraiment de rôle mais nos deux polonaises nous ont fait remarquer par leur bonne humeur constante et leurs grandes gueules ... Philippe s'est peu à peu glissé dans la peau du GO efficace et tenace. Bref, il valait mieux appartenir au groupe que le subir ...
De gauche à droite, de haut en bas : un grand salut à Philippe, aux deux mistinguettes toujours contentes, pas difficiles : Lucie et Julia, puis à Joelle l'heureuse maman, à Anne-Marie, à Nadine et Véronique les deux belles soeurs, enfin à Maria, la bout en train, Floriane la hand balleuse groupie de Vincent Clerc, Didier l'heureux papa et autre homme du groupe, Maguy la sportive à l'accent chantant et Annia la jumelle tranquille.

Samedi 17 avril

Un jour de questions sur le maintien du vol. Le volcan islandais Eyjajokull projetait depuis une bonne dizaine de jours des panaches de cendres en altitude. Peu à peu, on entendait les aéroports fermer. D'abord le nord de l'europe, puis les iles britaniques puis le nord de la France, puis l'Espagne, puis Lyon à 16h, puis Bordeaux à 18h. Quant à Marseille notre aéroport de départ, c'était ouvert jusqu'à 20h. Notre vol décollait à 20h55. Aussi, après vainement consultés nos mail, appelé aux numéros indiqués mais non valables, nous sommes partis pour Marignane avec dans la tête le sentiment qu'on avait 50% de chances de partir. Arrivés là-bas, on nous a confirmé que le vol était maintenu et que l'aéroport fermerait à 22h. Nous avons pris une heure de retard à l'embarquement. tant que l'avion n'a pas décollé, nous nous attendions à être débarqués. Et puis, nous sommes bien partis sans avoir aucune idée de si nous reviendrions et surtout quand. Après deux heures et demi de vol, nous avons aterri à Bodrum. Là un bus nous attendait pour nous emmener à l'hôtel. Et bien non, nous c'était directement sur le bateau. Nous étions 4 dans le bus à partir pour la marina. Deux autres personnes que nous avions remarquées. Pas du tout notre style, sac à dos. Des mamas blond décoloré avec une valise à roulettes. Aie ...

Dimanche 18 avril

Une heure du mat ... j'ai des frissons.
Non, non. Une heure du mat, nous cavalons derrière deux mamies blondes que nous avions repérées à notre plus grand désarroi dans le bus. Comme nous, elles ont choisi la croisière. Ca promet. Comment vont être les autres personnes et combien sera-t-on ?

Pour l'instant, nous prenons simplement possession de notre cabine. Le lit est spacieux. Il y a pas mal de rangements et même le coin toilette est spacieux.


Comme toujours le matin, nous sommes pratiquement les premiers levés. Nous attendons les autres personnes autour de la table du petit déjeuner bien garnie.


Après une vague réunion, nous larguons les amarres.

Première vue de Bodrum et de sa citadelle depuis la marina.



Au bout d'une demi heure, le commandant nous demande si on veut faire une pause pour se baigner dans des eaux chaudes qu'avaient réclamés quelques passagers. Tout le monde était un peu pris de court. On ne s'imaginait pas plonger dans l'eau fraîche dès le milieu de la matinée.

En plus, c'était un attrape touristes : une espèce de baignoire naturelle peu profonde avec de l'eau alimentée par une source chaude. Du coup, nous avons cherché à rentrer dans la mer normallement par les rochers. Mais ce n'était pas évident car il y avait des oursins de partout. Du coup, personne n'était très enthousiaste. Alors, il y en a eu une quand même pour tester : AMarie. Pas folle, petit plongeon à la sortie de la piscine chaude. Du coup, les deux minettes de 10 et 7 ans ont plongé aussi. Après quelques brasses dans une eau un peu tiède, nous sommes sorties pour rejoindre le bateau, le coin ne présentant aucun intérêt.

Une ou deux heures plus tard, nous avons jeté l'ancre dans une jolie petite baie à l'eau turquoise. Nous avons mangé puis je suis retournée tester l'eau. Elle était fraîche mais baignable. Du coup, tout le monde s'est mis à l'eau.





Fumette, surnom donné au second, prépare le café. Les mamies observent. En fait, ce sont deux soeurs jumelles polonaises dont une habite en France et l'autre en Allemegne. Elle ne se voient qu'une semaine par an. C'est donc LEUR semaine.

Puis nous reprenons la mer pour une autre baie.

Lucie et Julia à la proue pour ne rien manquer.

Les coussins sont largement utilisés comme salon de lecture ou de causette. Peu à peu, on fait connaissance.

Après une nouvelle halte, Fumette nous débarque en deux voyages en annexe sur une petite ile. Poulailler original.

Ponton et petit bateau de pêche.

Trois bateaux affrétés par Marmara.

Le Flash 1.

Diner royal avec salade, broccholis, poissons et bricks au fromage et herbes.



Après le dessert, partie de ramy pour Floriane, Didier, Maria et Anna.

Lundi 19 avril

Occupation favoriste sur un bateau : cartes ou lecture. C'est reparti pour une partie de ramy acharnée. Les deux mamies ne lâchent pas un coup. Elles sont là pour gagner.

Incroyable : lecture pour Philippe. En moyenne, un livre tous les 2 ans. Par contre, il a du mal à l'interrompre.

Fumette à la manoeuvre : mise en place de l'haussière autour d'un bon bloc.

De l'autre côté, les taquts sont rustiques mais efficaces.

Petite manoeuvre pour ranger l'annexe et remonter à bord.

Le poste de pilotage, la barre et la cuisine derrière le comptoir. A droite, on aperçoit la table du carré.

Le temps se gâte un peu, alors, nous reprenons la mer au milieu de petits ilots.

Certains sont habités : une seule maison mais quelle maison avec son ponton privé.

Quelle proue !

Le soleil et le farniente : n'en jetez plus.

Pause goûter !

La capitaine adore pêcher : ce soir, un poulpe.

Pour la nuit, il pose les filets.

Au menu du soir : grillades de poulet. Il faut osé le barbecue sur un bateau en bois !

ET c'est parti pour l'ambiance ! Incroyables les frangines. Annia, ntenable et irrésistible en paréo.
Mignons !
Poulet, salade, tsatsiki, aubergines : un festin simple mais exquis. Bravo Rose.

Ca devient carrément le tripot sérieux : partie de belote professionnelle. Score final 1000 à 960. Ca ne rigole pas !

Mardi 20 avril

Tôt le matin, le capitaine a relevé ses filets : plein de poissons qu'il laisse dans l'annexe. Il profitera du retour au port pour les trier, les écailler et les vider.



Dernier petit déjeuner déjà à bord. Nous sommes un peu remontés de rentrer si tôt quand sue le programme, on nous disait trois jours de mer en pension complète. Il nous manque une journée et un repas. Marmara va devoir s'apprêter à nous entendre.

Chantier de construction navale en banlieue de Bodrum.
Dernières encablures sous un ciel bas.

Lucie et Julia ont adopté une grande soeur.

La citadelle, gardienne du port.

La mosquée est bien cachée derrière la forêt de mats. Le capitaine range le bateau en crénau dans un mouchoir de poche : pas manchot !

Même les parbatages sont un peu épais. C'est à 10 cm près. Y a encore du boulot pour le moussaillon de service. Mais pour une première, ce fut une belle expérience.

Après d'apres négociations, le flash1 team en la personne de son nouveau chef a réussi à négocier le repas. Menu plus banal : brochettes, boulettes ou hamburger et frites ...
Même pas^possible de ne fare qu'une grande table. Sécurité oblige. heureusement, nous étions seuls au bord de la piscine alors nous avions l'impression d'être chez nous.
Griandose la pause ! Un remake de beatles ... isn't it ? Les deux mamies ont annoncé la couleur : on vous suit. Elles ont adopté leur nouveau chef même s'il les charie à longueur de temps.

Au programme de l'après-midi, visite de Bodrum. pour commener, nous tombons sur le marché couvert. Cet après-midi-là, c'est fringues : jeans, tee-shirts, ... tous contrefaits.

Derrière se dressent deux jolis minarets. De la mosquée, nous ne verront pas grand chose, n'osant pas y entrer.

A l'heure de la sortie du collège, les uniformes bien kitch surgisent à tous coins de rue. Malgré la chaleur, les filles sont en collants, manches longues et baskets.

A "notre" étage, c'est l'heure apéro dans la chambre des filles : bravo l'exemple.

Le soir, c'est buffet à volonté. Personne ne se prive pour goûter de tout.

La déco est "nature" : des citrouilles sculptées.

Nous n'avons pas pu négocier le rapprochement des tables malgré une bonne discussion mais nous accaparons l'extrémité de la salle de restaurant. Des grandes baies, nous apercevons la mer dans le couchant.
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