Mercredi 21 avril

Le lever a été matinal. Nous avions rendez-vous à 7h30 pour deux jours d'excursion.
Aux alentours de Denizli, il reste de la neige sur les sommets. Le temps est changeant, plutôt pas chouette.

Après la pause déjeuner, le soleil a enfin fait son apparition.


Nous commençons les visites par une fabrique d'onyx. Pas vraiment palpitant car nous attendons ous Pamukkale avec impatience.

Nous passons juste au pied avant de nous rendre à l'hôtel poser les bagages. Le guide nous propose deux heures de pause avant la visite. Alor, la fronde s'installe. Nous râlons. Le temps paraît très changeant et là, il y a une belle éclaircie. Nous obtenons donc un réduction de la pause d'une demi-heure ... Pamukale est là à 5 km.

L'hôtel est très classe : un 5 étoiles avec piscine alimenttée par les sources chaudes : 35°C.

Très touriste. Tout sauf dans nos habitudes.

Pour ronger notre frein, nous essayons toutes les installations : hamman, sauna, piscine chaude et froide.



Première petite pause au bas du site pour avoir une vue d'ensemble : étonnant ces concrétions à l'air libre.

Depuis 2003, le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. En effet, avant se trouvaient sur le plateau plusieurs hôtels qui captaient l'eau des sources. Le site n'étant plus suffisamment alimenté noircissait et vedissait. Les bus passaient sur une route en plein milieu des concrétions. Depuis, la route est fermée, les hôtels ont été détruits. Il n'en reste qu'un communal au niveau de la piscine aux colonnes. Du coup, en 7 ans, le site a retrouvé sa blancheur.

Nous commençons la visite par la ville antique qui se trouve sur le plateau : Hierapolis. Les romains avaient déjà apprécié la situation exceptionnelle : le château de coton.
L'ouvrage le mieux conservé est le théâtre.









Sur tout le site courent des canaux creusés à même la roche pour faire circuler l'eau abondante.

La piscine aux colonnes. Le site a été abandonné suite à des tremblements de terre. Les colonnes le long de la voie principale se sont effondrées. L'eau de source à 35°C a trouvé un autre chemin noyant une partie du site et le transformant en piscine naturelle.



Eau de la source utilisée comme eau aux vertus thermales.

Elle a un goût prononcé de minéraux.

Départ d'un des canaux alimentant les concrétions. L'eau y dévale avec une pression importante.

Du coup, les massages y sont faciles.



L'eau est stockée dans des petits gours (expression spéléo pour les retenues d'eau peu profondes des grottes) naturels et prend au soleil une couleur bleu turquoise. Par temps plus clément, on peut même s'y baigner.









Pour ne pas abimer le site, on est obligé de se déchausser. On se fait masser les pied sur ces vaguelettes calcaires.

Autre vue du site. Au bout du promontoire se trouvent les plus grosses piscines naturelles.

Au bout du site de hierapolis se trouvent les thermes.
Il y existait une nécropole très importante puisque c'était une ville d'eau dès l'antiquité et que les gens venaient s'y faire soigner ou mourir.

Tombe en partie enfouie dans le travertin.

La voie à portiques et la porte Domitien.


Le soir à l'hôtel, autour d'une vaste table, nous portons un toast pour les 51 ans de Didier.

La fin de la soirée est bien dans la lignée touristique avec une danseuse du ventre.

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