Vendredi 23 avril

Ce jour-ci, Philippe et moi avions hésité à l'occuper en une ultime excursion avec Marmara. Après avoir questionné notre guide 5 étoiles, nous avons abandonné l'idée. L'intérêt semblait très quelconque. Avec nos deux jours, Marmara nous faisait "cadeau" d'un bonus : la visite de la citadelle et de la ville de Bodrum. En relisant bien le formulaire, nous avons aperçu : visite d'un atelier de cuir. Personne n'aurait pu nous demander de rentrer à nouveau dans ces démarches commerciales. De plus, nous avions entendu dire que le 23 avril, c'était la fête nationale des enfants. Nous en avions effectivement vu répéter. Aussi, nous ne voulions manquer cela sous aucun prétexte. Nous avons alors décidé de demander au guide de ne les rejoindre que pour la visite de la citadelle, voir de récupérer les billets d'entrée et d'en faire notre affaire.
Du coup, au rendez-vous de 8h40, nous avons accosté le guide pour lui expliquer nos souhaits. Nous nous sommes fait répondre : "Mais vous n'avez pas d'enfants turcs !" Bref, au bout d'un quart d'heure et d'un nouvel échange de coup de fil avec les responsables, nous avons abandonné le groupe Marmara. Nous sommes partis de notre côté à la recherche du défilé. Après s'être fait expliquer l'endroit du rassemblement par les policiers, nous sommes allés prendre place au milieu des familles turques en bordure de stade. Au bout d'une demi heure d'attente, les fanfares se sont faites entendre et sont apparus groupe scolaire après groupe scolaire, les enfants de Bodrum et même de l'étranger. En tête, venait généralement les collégiens en uniforme avec un groupe de filles au tambour et de garçons au clairon et à la grosse caisse. Suivaient ensuite les primaires, avec leurs enseignantes, costumés pour la circonstance dans des tenues toutes plus variées les unes que les autres. Suivaient enfin les petits de maternelle avec des costumes merveilleux.

La fanfare d'un groupe de collégiens.

Des costumes traditionnels pour des élèves Bulgares.

Un cortège de plus petits.





Les vétérans tous médaillés.



Lorsque tout le monde a rejoint le stade, c'est à dire bien une heure plus tard, tous les élèves se sont levés, tus, raides comme des piquets, les portes-drappeaux se sont rassemblés et ont hissé leurs couleurs puis l'hymne national a retenti dans le plus impressionnant des silences. Un frisson a parcouru le stade plein.

Ensuite se sont enchainés des orateurs. Nous avons alors quitté les lieux pour faire un tour au marché couvert qui ce jour-là laissait place aux maraichers. Des montagnes de fraises pour 1€25 le kg, ...
Nous y sommes restés un moment puis avons poursuivi la journée en déambulant un moment dans Bodrum.


Le reste de l'après-midi, nous l'avons passé comme des touristes ordinaires, au bord de la piscine à lire paresseusement au soleil.

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